Chronikin

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Colette Braeckman fait une exégèse de ses écrits...

 Madame Braeckman donne une explication de son texte.

"Mais on peut aussi se demander si le pouvoir n’est pas séduit par le “modèle rwandais”, qui fait déjà école au Burundi: développer le pays, essayer de le faire avancer à tout va, multiplier les contrats, restaurer, autant que faire se peut, l’autorité de l’Etat et en même temps serrer la vis à l’opposition, se montrer intolérant face à la contestation et… ne pas craindre de tuer, plus pour l’exemple et la dissuasion que par goût de la répression…."
(http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2010/10/04/659/)



Colette Braeckman préfère Kagamé à Mobutu (31 mars 2010)
envoyé par afriqueredaction. - L'actualité du moment en vidéo.

"Au moment de la mort d’Armand Tungulu, après avoir répercuté l’opinion de membres de la diaspora congolaise proches du disparu, nous avions ajouté, dans notre commentaire, que le régime risquait de suivre le « modèle rwandais » qui consiste à tenter de développer le pays, mais aussi « se montrer intolérant face à la contestation et ne pas craindre de tuer, plus pour l’exemple et la dissuasion que par goût de la répression. »A moins de ne pas maîtriser le français, ou d’être de mauvaise foi au point de confondre une analyse critique avec un souhait ou une incitation au meurtre, ( !) on ne pouvait comprendre cette phrase que d’une seule manière. Face à la contestation ou la provocation, le régime Kabila risque, dans les temps qui vont précéder les élections, de mener une double politique : mettre l’accent sur les réalisations en termes de développement (les cinq chantiers) mais en même temps, mener une politique répressive face à l’opposition, afin de faire taire ceux qui seraient considérés comme des ennemis du régime. Une répression qui pourrait aller jusqu’à la violence et au meurtre…Comment interpréter ces lignes autrement que comme une inquiétude face à des risques de dérive et de recours à la violence ? Lorsque des esprits malveillants donnent à ces considérations une interprétation exactement opposée et créent un « buzz » sur Internet, il s’agît, pour le moins, d’une violence intellectuelle…Elle indique qu’une certaine opposition congolaise, ne reculera, elle non plus, devant aucun moyen lorsqu’il s’agira, entre autres, de tenter de discréditer les journalistes indépendants, afin de les intimider, de les dissuader de faire usage de leur liberté d’opinion et de leur faculté de jugement."
(http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2010/10/25/affaire-zoe-kabila-et-reponse-a-un-mauvais-proces/)



27/10/2010
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