Chronikin

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Kinshasa...Bruxelles

KINSHASA...BRUXELLES


J'ai quitté Kinshasa le 30 septembre 2008 au soir par un vol de SN Bruxelles Air Lines. Je suis donc à mon 25e jour à Bruxelles. Pour beaucoup qui sont restés j'avais décroché le jackpot: jai pu quitter la fournaise de Kinshasa, je vais en Europe. Ils semblent tous plus contents que moi-même. Ils estiment qu'il n'y a rien de plus beau qui aurait pu m'arriver d'autant plus que j'ai pu emmener ma femme avec moi. On se demande même commnt j'ai pu faire cela. J'ai beau leur expliquer que je n'ai rien fait personne ne veut me croire. C'est une histoire dont je parlerai plu tard.

Je me contenterai aujourd'hui de raconter sur un air naïf comment la Belgique se présente à un Kinois qui vient d'arriver en Europe... C'est tout bête.

Il y a d'abord le jour tu apprends que tu pourrais voyager. Tu as l'impression que le ciel te tombe sur la tête. En tout cas moi j'ai u cette impression. Aller en Belgique pour une année? Voilà qui changebeaucoup de choses. Le médecin que je suis, Assistant au Département de Psychiatrie n'a toujours pas à gagner à êre loin de Kinsasa, havre des extra muros et de la prime de risque pendant plus d'une année (De cela ausi je parlerai à une autre occasion). Mais ce serait  voir les choses avec une loupe faite de petites lentilles . Aussi s'empresse-t-on d'accepter. mais les grandes questions surgissent alors: comment pater les billets d'avion? Comment faire pour ses affaires? Comment s'occuper de ses parents? Comment? Comment?

Trop de questions sans réponses. On s'engage quand même puis vient le jour où tu dois quitter Kinshasa.

Durant les jours qui ont précédé mon départ de Kinshasa, je n'avais pas d'état d'âme. pour moi il s'agissait d'un voyage normal qui arrive dans une carrière normale sans plus ni moins sauf que cette fois ci j'allais qund même asez loin de moi.

A l'entrée de Ndjili quartier I; j'ai senti un petit pincement au coeur:àa  est, je quittais ce pays qui état l mien. Je le laissasis dans un état lamentable: il n'avait même pas de premier ministre. Le patriarche avait démissionné et les coôt des denrées prenaiet l'ascenseur.

La pensée que peut-être je ne rentrerai plu me traversal'esprit. Je priai intéruerement pou que Dieu prêtât la vie à mes parents. Puisse-t-il me êrettre de les revoir le jour je rentrerai.

On arrivait à l'aéroport et déjà je ne pouvais plus voir ceux qui nous ont accompagnés: une cloison étanche nous séparait d'eux. Ilsétaient resté, nous étions en train de partir pour la Belgique, la lointaine Belgique...

L'avion étai sur le tarmac et on nous invitait à y aller. Ceux qui restaient tentaient de nous joindre avec le portable gsm mais le bruit des moteur était trop fort: on ne les entendait pas. Triste métaphore du Congo qui crie et que personne n'entend. Même dans l'avion les gsm aux batteries déchargées n'ont pas servi. On ne peut pas dire au revoir et déjà on nous appelait à les éteindr pour ne pas perturber le décollage majestueux de l'Airbus de SN brussels.

 

Magloire Mpembi Nkosi



25/10/2008
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