Chronikin

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J’ACCUSE OUATTARA DE THEOPHILE KOUAMOUO

J'accuse Ouattara

(ISBN 9782810625246, Paris, Editions Le Gri-Gri, 2012)

Ce petit ouvrage, l’air de rien, est une mine pour comprendre la situation ivoirienne.

Acheté à sa sortie, j’ai mis quelques années avant de le lire absorbé par mes autres occupations !!!Je regrette ce temps perdu. Après sa lecture on ne regarde plus Ouattara de la même façon et les infos provenant de la Côte d’Ivoire ont une autre saveur.

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Le livre est divisé en 13 chapitres précédés d’une introduction:

  • · L’honneur perdu de Human Right Watch
  • · Un article répugnant du quotidien Libération
  • · Ouattara, un artificier de l’ingénierie tribale
  • · MPCI=RDR
  • · Trafics et compagnie : l’ombre d’Alassane Ouattara
  • · Cette guerre était programmée d’avance !
  • · Pourquoi la place d’Alassane Ouattara est devant un juge
  • · Le massacre d’une soixantaine de gendarmes et de leurs enfants à Bouaké le 6 octobre 2002
  • · Le massacre de Petit-Duékoué et de Guitrozon
  • · Le massacre d’Anonkoua Kouté
  • · Les massacres à caractère industriel de FRCI de Ouattara
  • · Tortures à l’Hôtel du Golf, sous les yeux de Ouattara
  • · Pourquoi Alassane Ouattara ne sera pas jugé par la justice internationale

L’extrait qui suit est tiré du dernier chapitre (Page 103).

….Alassane Ouattara ne comparaîtra pas devant la justice internationale parce que cette dernière, dans sa structure, est fondamentalement plus un instrument politique aux mains de ses bailleurs de fonds qu’une véritable institution judiciaire telle que conçue par les grandes démocraties (…)

Alassane Ouattara ne sera jamais traduit devant les juridictions internationales telles qu’elles se présentent aujourd’hui. Tout simplement parce  que s’il est prouvé qu’il est coupable de crimes contre l’humanité dans le cadre de la crise ivoirienne, il est prouvé par une transitivité presque parfaite, que Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et un certain nombre de dignitaires onusiens, sont aussi coupables. (…)Il est impossible de dissocier une partie une partie de ce que l’on appelle « la communauté internationale » de l’aventure politique meurtrière qui va de la rébellion de 2002 à la guerre postélectorale de 2011 en Côte d’Ivoire.

Je recommande vivement la lecture de ce livre d’autant plus qu’il ne bénéficie pas d’une diffusion massive.

 

Magloire Mpembi.



15/03/2015
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