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Exploitation minière, misère sociale...

Exploitation minière, misère sociale...

Là où sont exploitées les mines en Afrique vivent des populations généralement composées d’agriculteurs ou de pasteurs. Le fait est que l’exploitation d’une mine est incompatible avec l’agriculture et l’élevage extensifs et traditionnels pratiqués en Afrique et qu’on ne transforme pas un agriculteur en mineur d’un coup de baguette magique.

 


L’exploitation des mines modifie l’espace vital, est source de revenus pour les propriétaires mais affame les populations locales. Avec l’arrivée de la mine disparaissent les patates, le manioc, le cabri, les poules de la basse-cour et apparaissent les conserves et les boissons gazeuses, aliments modernes, mieux adaptés au système d’exploitation, que seuls les propriétaires de la mine peuvent…importer.

Pour ces derniers ce qui est décrit plus haut n’est qu’une contradiction apparente qu’ils résolvent facilement en remplaçant les populations autochtones par une armée d’esclaves prêts à suer sang et eau pour arracher à la terre ces morceaux de pierre ou de métal qui font le bonheur des actionnaires à la City ou à New-York ; mais aussi le bonheur des autres esclaves, ceux de la société de consommation en Occident.

On peut donc comprendre pourquoi l’Afrique est à feu et à sang, dans les zones où il y a les mines.

MN Mpembi



22/09/2013
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